Claude Sergent                           Hervé Nifenecker             

Comité de l'Isère

 

Elections législatives 2012

Candidats MRC en Isère

 

2e CIRCONSCRIPTON

Titulaire : Hervé Nifenecker (MRC), 76 ans

Ancien élève de l’école Polytechnique, Docteur ès Sciences, Physicien des particules retraité, Président d’honneur et fondateur d’une association nationale de lutte contre le réchauffement climatique , Président d’une  association locale de diffusion de la culture scientifique, membre du bureau d’une association pour le développement des Transports Publics.

herve.nifenecker@mrc38.com

 

 

Suppléant : Claude  Sergent (MRC), 68 ans

Diplômé de l'Ecole Nationale de la Météorologie, licencié ès sciences physiques, Ingénieur Divisionnaire des Travaux à Météo-France retraité, Conseiller Municipal Délégué, Président d'un collectif de Solidarité Internationale.

claude.sergent@mrc38.com

Profession de foi

Hervé Nifenecker et Claude Sergent

Chère citoyenne, cher citoyen,


Candidat aux élections législatives sur la 2e circonscription de l'Isère, je porte les valeurs républicaines. Je me suis engagé dans le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) car j’y ai trouvé :
  •  une défense intransigeante des valeurs de la République
  •  le refus de voir nos choix politiques, sociaux et économiques dictés par les puissances financières.
  • Le refus des peurs de toutes sortes (de l’étranger, des OGM, du nucléaire, des nanotechnologies).
Nous avons, plus que jamais, besoin de la science et de la technique pour affronter les considérables défis que nous devons relever.
Je m'engage, dans un esprit de fidélité aux principes de la République, à œuvrer pour:
  • développer un juste progrès social, économique et industriel, ce qui exige une politique monétaire et budgétaire souveraine,
  • défendre la laïcité, pour vivre ensemble avec raison dans le respect de tous,
  • défendre une politique ambitieuse de recherche et d’innovation,
  • promouvoir la culture générale et scientifique de tous nos concitoyens,
  • développer les transports publics les plus modernes (par exemple le tramway aérien)
  • mieux prendre en compte le défi du réchauffement climatique. La France, qui fait figure, sur ce point, de meilleur élève de l’Europe doit poursuivre sur cette voie et tirer profit de ses réalisations dans le domaine énergétique.
La gauche, c’est aussi l’espoir d’une vie heureuse, conviviale et sûre pour tous nos concitoyens, et, plus généralement, pour tous ceux qui veulent vivre de leur travail dans notre pays.

 Pour un avenir meilleur,  VOTEZ HERVE NIFENECKER, CLAUDE SERGENT

Pourquoi je suis candidat ?

Hervé Nifenecker


Chers amis,


Je m'adresse à vous avec qui j'ai partagé des actions concernant le climat, l'énergie, la diffusion de la culture scientifique ou(et) le soutien aux transports publics. Vous êtes informés ou allez l'être de ma candidature aux élections législatives qui doivent se tenir en Juin. Je suis candidat dans la deuxième circonscription de l'Isère au nom de Mouvement Républicain Citoyen de Jean Pierre Chevènement.

 Je veux préciser ici le sens de ma candidature. Compte tenu de la modestie des moyens humains et matériels du MRC et de mon manque total d'expérience politique, les chances pour que je sois présent au second tour sont infimes. Ma candidature est donc, essentiellement, une candidature de témoignage.

Scientifique, sans être scientiste, j'observe avec inquiétude le progrès des idéologies antiscientifiques en France. Une entreprise de décrédibilisation de l'expertise scientifique est à l’œuvre avec la caution des médias. Or, le fonctionnement même de la démocratie exige que les citoyens aient confiance dans les systèmes d'expertises. Il n'est pas question ici d'affirmer une quelconque infaillibilité des experts mais de refuser les constants procès en malhonnêteté qui leur sont faits. On donne la préférence à un militant de Greenpeace ou de « Sortir du Nucléaire » sur les spécialistes les plus éminents. Pour être cru il suffit de se déclarer «indépendant ». Une multitude de « Commissions Indépendantes » prennent le pas sur les Académies Scientifiques.

Or nous avons, plus que jamais, besoin de la science et de la technologie pour relever les défis du siècle : comment nourrir 9 à 10 milliards d'habitants , comment limiter le réchauffement climatique, comment préserver la biodiversité et les équilibres écologiques, comment nous passer du pétrole et du gaz etc.

Le mouvement « anti-science » maîtrise la technique consistant à  utiliser politiquement les peurs que l'on crée ou entretient soi-même : peur des OGM, du nucléaire, des nanotechnologies, des traces de pesticides, qui, s'ajoutant aux peurs des épidémies, aux peurs économiques, font des Français un des peuples les plus angoissés du monde, alors que toutes ces « agressions » ne les empêchent pas d'être l'un de ceux jouissant de la plus longue espérance de vie. Au lieu de voir les nouvelles possibilités offertes par les OGM ou les nanotechnologies ont ne retient que leurs risques éventuels. Même dans les organismes scientifiques il est devenu beaucoup plus facile d'obtenir des crédits pour étudier des risques que pour développer de nouvelles technologies.

 L'inscription du principe de précaution dans la Constitution est d'autant plus nocive que ce principe devient un principe d'immobilisme aussi bien qu'un principe du parapluie : si on ne fait rien on est assuré de ne pas avoir d'ennui avec la justice.

Devant cette inquiétante situation les grands partis politiques ont une attitude ambiguë si ce n'est complice. L'accord Verts-PS en est l'illustration comme le fut l'organisation du Grenelle, remarquable par l'éviction des Académies Scientifiques et des Sociétés Savantes ainsi que par le sacrifice des OGM sur l'autel de l'antiscience. Les déclarations de Jean Luc Mélanchon sur la sortie du nucléaire qui serait remplacé par la géothermie ne sont guère rassurantes, pas plus que sa position sur les OGM.

 A ma connaissance, seuls Jean Pierre Chevènement et les membres du MRC ont constamment affirmé leur soutien à la démarche scientifique et leur refus catégorique des idéologies anti-science. Ils ont soutenu le nucléaire civil en France comme la liberté de recherche sur les OGM et les nanotechnologies. C'est pourquoi, lorsque mes camarades du MRC m'ont demandé de me présenter aux élections législatives j'ai répondu présent.

Au cas probable où je ne serais pas présent au second tour, mon premier souci sera de soutenir un candidat de gauche, la gauche étant ma famille de pensée depuis que j'ai cru comprendre les enjeux de la politique. Si, comme il est possible, les deux candidats arrivés en tête dans la 2ème circonscription de l'Isère étaient de gauche j'appellerai à voter pour celui qui m'apparaîtrait le plus proche de mes analyses sur les sujets scientifiques et techniques, et aussi sur les enjeux locaux comme les transports publics, l'environnement et la culture scientifique.